Biographie

Artiste

Michel Sperandio

Rien ne prédestinait Michel Sperandio à embrasser une carrière artistique même tardive : Né de parents italiens immigrés, le monde rural pour cadre de son adolescence mais une âme de rugbyman en herbe !

Après une scolarité appliquée au Lycée d’Agen, couplée à des débuts prometteurs à ce sport emblématique de la région, il intégra la faculté de droit de Toulouse.
Humer le rugby de haut niveau, penser à le privilégier, c’est dur lorsque l’on a 22 ans de devoir faire un choix de carrière sans guide : il décide seul et ce sera l’opportunité professionnelle plutôt que sportive !

Le rugby sera quand même son « ascenseur » social, comme il le fut souvent à l’époque et encore de nos jours, un champ d’expériences et de prise d’assurance pour lui, avec ses rôles de leader, capitaine et entraîneur ; une première tranche de vie de jeune adulte appliquée, dédiée à sa réussite professionnelle, sociale et familiale.

Ses fonctions de direction d’équipe, de manager, de président d’organisation professionnelle, entretiennent son âme de challenger, toujours prêt à relever des défis.

Pour obéir à son besoin de se mettre en danger, il décide de pratiquer le théâtre dans un atelier d’élèves adultes ; cette immersion va l’installer progressivement dans le monde artistique. Il se révèle bon comédien, mais aussi, il se rapproche de ses professeurs – auteurs – metteurs en scène – réalisateurs avec qui il partage des projets de spectacles alliant cinéma et théâtre. Il noue des liens d’amitié très forts avec eux et ceux qui les accompagnent dans ces aventures artistiques. Tout cet environnement est conforme à ce qu’il souhaitait : dans sa dernière tranche de vie, appelée « retraite » ou vie « économique » plus dilettante, il s’intéressera à l’art et s’y consacrera pleinement.

L’envie de s’exprimer, se réaliser sous une forme plus personnelle l’amène en 2015 à se lancer dans l’écriture de son premier roman « La Marelle » qu’il termine fin 2019. Il y ajoute une autre pratique artistique toute aussi personnelle, la sculpture : il intègre l’atelier de Kiro à Albi fin 2018. Il fait de ce dernier son maître, son partenaire privilégié, celui avec qui il aime partager ses créations, ses œuvres.

Evoluant dans ces deux domaines en parallèle et en temps partagé, il peut maintenant, modestement, exister dans le monde artistique.

Michel Sperandio ou l’élan de la sagesse

Michel est un exemple. Un exemple pour tous ceux et celles qui n’ont pas peur. Peur de changer, peur de rencontrer, peur de se remettre en question…
Pour ceux ou celles qui, à la fin d’une carrière se sentent inutiles, inactifs et attendent.
Michel n’attend pas. Il agit.
Il agit avec cet optimisme, cette soif, ce caractère insatiable qui lui est propre. Cette faculté de prendre la vie avec gourmandise, avec jeunesse, ivre d’en goûter chaque instant, d’en saisir chaque richesse, chaque éclat. Michel n’attend pas. La vivacité de sa nature l’emporte. Il se jette dans le feu d’une nouvelle vie et son chemin devient plus intérieur, il s’engage avec passion et se réalise tout entier, laissant les doutes ou les hésitations à ceux qui ont abandonné.

Michel a choisi les mots. Il verse sur des pages cette tendresse, cet espoir, cet enthousiasme qui lui est propre.

Et puis Michel a choisi la terre. Il a sculpté cet amour des corps, de la vie.
Il n’y a pas de hasard.
Les mots et la terre : sa nature profonde et ses origines.

Michel ne cesse de se dépasser et quel que soit son chemin, il est cet exemple d’audace, de volonté, de douce folie, propre à ceux qui aiment avec passion.

…de sa 1ère Professeure de Théâtre, également auteure et metteure en scène, témoin de son évolution artistique…

Christel Larrouy

Président

Cie L’An 01

La compagnie L’An 01 est basée à Toulouse et est née en 2015 suite à sa première création.
Les œuvres recherchent un mélange de médias, un échange avec les publics et une diversité des lieux de représentation et des publics.
Le nom fait clairement référence et hommage au travail de Jacques Doillon, Gébé, Alain Resnais et Jean Rouch avec la bande-dessinée puis le docu-fiction L’An 01 dont la réclame est : « On arrête tout, on réfléchit et c’est pas triste ».

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